LE NUTRI-SCORE
Tout savoir sur cet outil qui est de plus en plus présent sur les emballages de nos produits alimentaires.
Le Nutri-Score est apparu en France, en 2016.
Il est aujourd’hui de plus en plus présent sur la face avant des emballages alimentaires qui remplissent les rayons de nos magasins (grande et moyenne surface, épicerie, etc.).
Il a pour rôle de fournir aux consommateurs des informations lisibles et facilement compréhensibles au sujet de la qualité nutritionnelle des aliments.




QU'EST-CE QUE LE NUTRI-SCORE ?
Vous pouvez retrouver le Nutri-Score sur TOUS les produits. Il y a cependant certaines exceptions.
LES DIFFERENTS COMPOSANTS ?




MAIS ATTENTION !!
Certains produits tels que les céréales du petit déjeuner, les frites congelées, les plats cuisinés présentent un Nutri-score A ou B. Ils sont donc, d’après mes explications précédentes, classées comme étant des produits favorables sur le plan nutritionnel.
Cependant, ces produits contiennent beaucoup de sucre, de sel et de gras. Il faut donc les consommer avec MODÉRATION !!
A contrario, vous pouvez voir dans les rayons, des huiles d’olives avec un Nutri-score D.
L’huile d’olive vierge extra est bonne pour la santé, car elle est riche en acides gras oméga 3. Ces derniers sont essentiels pour le bon fonctionnement de notre métabolisme ou encore pour préserver un système cardiovasculaire sain.
À NOTER : Il vaut mieux consommer quotidiennement 1 à 2 cuillères à soupe d’huile d’olive ayant un Nutri-score D qu’un plat cuisiné ayant un Nutri-score B.


COMMENT L'UTILISER ?
L'idéal est d'avoir une alimentation saine et équilibrée pour la santé en suivant les recommandations alimentaires* telles que :
Augmenter l’apport de fruits & légumes
Limiter les produits sucrés, salés et ultra-transformés.
Préférer également cuisiner des plats faits maisons, avec des aliments bruts, locaux et de saison.
Cependant, nous ne prenons ou n’avons tout simplement pas le temps de le faire ...
Dans ces cas-là, le Nutri-score est utile, mais à condition de bien savoir l'utiliser !
Il existe 3 types d’utilisation possible :
Comparer les produits d’un même rayon
Comparer un même produit mais de différentes marques
Comparer des produits qui se consomment à la même occasion.
*Pour en savoir plus sur les recommandations alimentaires mises en place par le Programme National Nutrition Santé (PNNS) vous pouvez aller consulter le site internet de MangerBouger.fr.




LES LIMITES DE CET OUTIL
Maintenant que vous savez utiliser correctement le Nutri-score, voyons ses principales limites :
Transformations des produits ;
La qualité des nutriments ;
L’équilibre alimentaire.


Le Nutri-score ne tient pas compte :
Du degré de transformation des produits ;
De l’ajout d’additif, d’allergènes, d’arômes, d’édulcorants artificiels, de contaminants (pesticides et perturbateurs endocriniens).
De plus, il n’anticipe pas les différents modes de cuisson et préparation que les consommateurs réalisent après l’achat du produit.
Prenons l’exemple des frites surgelées que je vous ai illustré dans ce post. Vous allez acheter votre paquet de frites ayant un Nutri-score A. Pour les cuire, vous allez les plonger dans l’huile. Puis vous allez généralement rajouter du sel et des sauces (mayonnaise, ketchup, etc.). A la fin vos frites n’auront plus un Nutri-score A mais vont tendre vers un Nutri-score E.


La teneur en vitamines, minéraux et polyphénols ne rentre pas dans l’équation du calcul du Nutri-score.
De plus, le Nutri-score ne fait pas de discrimination entre :
Les sucres rapides (calories vides) et les sucres lents (féculents) ;
La nature des acides gras ainsi que leur qualité : une huile d’olive de qualité (pression à froid) va avoir un Nutri-score "D" ou "E", le même qu'une huile d’olive raffinée (de moins bonne qualité) ;
Les protéines animales et végétales, ni entre une protéine de qualité et une protéine dénaturée par un processus de fabrication. Il vaut mieux consommer un filet de saumon fumé qui est riche en oméga 3 - même si celui-ci à un Nutri-score D - à un plat tout préparé ayant un Nutri-score A. Ce dernier étant dans la majorité des cas un produit ultra-transformé, riche en sucre, gras, additifs, conservateurs, etc.